Elle a travaillé pendant onze ans au journal Le Monde, couvrant notamment les conflits en ex-Yougoslavie. En 1999, elle a publié Milosevic, la diagonale du fou, réédité en livre de poche chez Folio (Gallimard) en 2002.

De 2000 à 2006, elle fut la porte-parole et la conseillère Balkans du procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) Carla Del Ponte. De 2000 à 2003, elle fut également la porte-parole du parquet du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).

En octobre 1992, Florence Hartmann fut la première journaliste à révéler l’existence du charnier d’Ovčara (en Croatie). Florence Hartmann a reçu le 10 décembre 2011 le prix des Droits de l’Homme pour l’ensemble de son travail, décerné par le Comité Helsinki de Croatie.

Paix et châtiments
Flammarion

Paix et châtiment Pour la première fois, Florence Hartmann, porte-parole de Carla Del Ponte de 2000 à 2006, ouvre les portes interdites du Tribunal pénal international de La Haye et des chancelleries occidentales, et plonge dans les coulisses les plus sombres de la haute politique et de la justice internationale, avec en toile de fond les révélations sur le procès de Slobodan Milosevic. Dans Paix et châtiment, elle expose au grand jour les méthodes brutales que les grandes puissances sont prêtes à utiliser, loin des regards indiscrets, pour atteindre leurs objectifs sur la scène internationale, et instaure un véritable dossier à charge qui viole la loi du silence. Paix et châtiment est aussi le récit inédit de l’attitude équivoque des puissances démocratiques face à une justice internationale émergente, pourtant présentée comme le premier acte concret, depuis Nuremberg, de leurs engagements à faire reculer la barbarie.