Type d'événement 2: Weber Olivier

DEBAT « Ukraine : Raconter la guerre »
avec Pierre Conesa, Olivier Weber, Patrick de St Exupéry, Maryna Kumeda, Gérard Chaliand

Entrée libre.
Dans la limite des places disponibles et sur présentation d’un ticket qui sera distribué sur place 30 minutes avant le début de l’événement.

Pierre CONESA

Spécialiste des questions stratégiques internationales et particulièrement militaires, Pierre Conesa est un praticien des relations internationales et stratégiques qu’il a pratiqué pendant de nombreuses années au ministère de la Défense dans différents services. Il est l’auteur de nombreux essais sur ce thème.

Pour le chercheur associé à l’IRIS, la lutte contre l’islamisme radical en France implique d’avoir une vision claire de ce que ce phénomène représente et implique, c’est ce qu’il explique dans son dernier essai Etat des lieux du salafisme en France (éd. de l’Aube). Aussi établit-il le relevé des différentes manifestations sociales de rupture et de contestation des lois républicaines dans l’espace public, depuis le refus des minutes de silence en hommage aux victimes jusqu’aux menaces.

Olivier WEBER

Olivier Weber est écrivain et voyageur. Il a notamment publié Le Barbaresque, L’Enchantement du monde, J’aurai de l’or, Le Faucon afghan et La Mort blanche. Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma et à la télévision.

Il est lauréat du Prix Joseph Kessel, du Prix Albert Londres, du Prix de l’Aventure, du Prix Amerigo Vespucci, du Prix des Romancières et du Prix du Livre Européen et Méditerranéen.

Longtemps reporter de guerre pour la presse française et britannique, il a séjourné avec une quinzaine de mouvements de guérillas et a couvert une vingtaine de conflits armés. Il est l’auteur de plusieurs documentaires pour la télévision et le cinéma.

En mai 2023, il coréalise avec Christophe Raylat, Si je t’oublie Arménie, un documentaire sur l’Arménie. En effet, le petit pays qu’est l’Arménie est en danger. Et demain sa culture millénaire risque de disparaître dans un Caucase convoité par les nouveaux empires. En 1915, la Turquie a profité de la première guerre mondiale pour accomplir un génocide contre le peuple arménien. En 2023, le monde a les yeux rivés sur l’Ukraine, indifférent au danger qui menace à nouveau l’Arménie, qui fut le premier royaume chrétien au monde.

Patrick DE SAINT-EXUPÉRY

Editions : de L’Aube

Livre : Ukraine, Afghanistan, Rwanda

Patrick de Saint-Exupéry est un journaliste français, il commence sa carrière de journaliste en gagnant à 19 ans un concours de jeunes reporters. Au cours de sa carrière il a couvert l’Afrique, le Cambodge, le Canada, le Libéria, l’Afrique du Sud, la guerre du Golfe, l’Iran, la Libye, l’Arabie saoudite et le Rwanda puis Moscou où il fut correspondant permanent de 2000 à 2004. Son grand-père est le cousin germain d’Antoide de Saint-Exupéry.

Raconter la guerre : Ukraine, Afghanistan, Rwanda (éd. de L’Aube) est un recueil de textes publiés par le reporter dans l’hebdomadaire Le 1 et la revue Zadig, témoignant de certaines grandes tragédies de l’époque contemporaine : la guerre en Ukraine et la stratégie politique et militaire et Poutine, la chute de Kaboul en août 2021 et le génocide des Tutsi.

Maryna KUMEDA

Editions : de L’Aube

Livre : Journal d’une Ukrainienne

Maryna Kumeda a grandi en Ukraine et a suivi ensuite des études de sciences politiques à Kyiv et plus tard à Lyon, en France. Aujourd’hui installée en France, elle occupe des postes de communication et de philanthropie dans des organisations d’intérêt Général.

Journal d’une Ukrainienne (éd. de L’Aube) est le récit, sous forme de journal, de grands moments de transition vécus par une famille ukrainienne – ainsi que par des millions de leurs concitoyens : lors de la chute du régime soviétique d’abord, avec un passage à ce que l’auteure appelle « nouvelle réalité » ; lors de plusieurs révolutions ensuite, et, enfin, avec la guerre actuelle. Émigration, allers-retours dans une société qui cherche à se redéfinir au gré des bouleversements…

Gérard CHALIAND

Homme de lettres engagé et grand spécialiste de géopolitique et de géostratégie, Gérard Chaliand s’est enrôlé pendant plus de 20 ans en tant qu’observateur-participant dans les guérillas de décolonisation à travers le monde.

Il présentera au Festival ses derniers livres. Le savoir de la peau (éd. Archipel), une autobiographie sur ses participations à de nombreuses guérillas en Asie, en Afrique et en Amérique latine depuis les années 1960. Et 1915, le génocide des Arméniens (éd. Archipoche), le livre retrace à partir de documents d’archives internationales, la déportation, les massacres des Arméniens d’Anatolie par le gouvernement jeune-turc, ainsi que sa reconnaissance auprès des instances internationales.

FILM « Si je t’oublie Arménie » de Christophe Raylat et Olivier Weber – suivi d’un débat avec les réalisateurs et Ian MANOOK, Gérard CHALIAND, Pinar SELEK, Anaïd DEMIR

GRATUIT
Dans la limite des places disponibles et sur présentation d’un ticket qui sera distribué sur place 30 minutes avant le début de l’événement.

Plus que jamais, l’Arménie se retrouve confrontée à ses vieux démons. Depuis la guerre dans le Haut-Karabakh, cette région montagneuse peuplée d’Arméniens et conquise par l’ennemi azerbaidjanais, elle a perdu une sorte de terre promise pour tous ses citoyens et même pour toute sa diaspora. Et craint d’être encerclée par le nouvel empire en gestation, la Turquie en quête de terres à son Orient.

Un siècle après le génocide arménien de 1915, le premier du XXe siècle et qui s’est soldé par 1,5 million de morts sous le glaive turc, la petite république du Caucase aux trois millions d’habitants, plus vieille nation chrétienne au monde, craint l’enfermement total, avec d’un côté la Turquie d’Erdogan et de l’autre une pétro-dictature en désir de reconquêtes territoriales, l’Azerbaïdjan de l’autocrate Aliev dont l’armement sophistiqué est financé par les puits de pétrole. Sans compter sur la Russie, qui n’est désormais plus une alliée.

La perte du Haut-Karabakh, écrasé sous un orage de drones et avec notamment la chute de Chouchi, la Jérusalem des Arméniens, signifie ainsi à la fois la fin d’un rêve et le renouveau d’une grande crainte. Depuis, des dizaines de milliers de réfugiés arméniens ont afflué dans la république voisine. Et pourtant, cette enclave perdue -dont il reste cependant une poche montagneuse- représente un joyau pour les Arméniens du monde entier, de la Californie à l’Australie, qui vénèrent son histoire et ses monastères anciens.

Un film qui donne la parole aux Arméniens et aux habitants du Haut-Karabakh, avec émotion et espérance.

GRATUIT
Dans la limite des places disponibles et sur présentation d’un ticket qui sera distribué sur place 30 minutes avant le début de l’événement.