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Composés d’un public large de lecteurs avertis ou de néophytes, tous passionnés, le Club de lecture de la médiathèque de Mouans-Sartoux se réunit tous les mois depuis près de 2 ans autour des publications qui animent l’actualité littéraire. Retrouvez donc chaque mois, sur le site internet et le facebook du Festival, une sélection de coups de cœur du club de lecture et empruntez les ouvrages à la médiathèque !
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Erwan Desplanques, Si j’y suis, L’Olivier, 2013
Dès les premières pages de Si j’y suis, on sait que l’on tient un écrivain. Même si l’on sait peu de choses d’Erwan Desplanques, sinon qu’il est journaliste à la revue Télérama.
Dans son premier roman, pas un mot de trop. Tout est épuré. Jacques, le narrateur, se promène le long d’une plage des Landes, avec un adjectif dans la tête, « dévasté ». Jacques est en effet pris entre la maladie de sa mère et le souvenir de son ex-femme, qui ne veut plus le voir. On le retrouve dans les bars de Paris en compagnie d’un camarade de bureau, puis au bout du monde sur la mobylette d’une fille.
Erwan Desplanques décrit peu mais fait tout ressentir : sensations, paysages, ambiances. La patte d’un futur grand.
JF Venez emprunter Si j’y suis de Erwan Desplanques à la médiathèque de Mouans-Sartoux
[/vc_tour_slide] [vc_tour_slide slide_title= »Marie Nimier, Je suis un homme, Gallimard, 2013″]
Marie Nimier, Je suis un homme, Gallimard, 2013
Marie Nimier ose, dans Je suis un homme, une mutation jubilatoire et s’offre le luxe de se glisser, le temps d’un roman à la première personne, dans la peau d’un homme pour retracer son destin.
Tantôt fragile et attachant, tantôt odieux d’égoïsme et de misogynie, Alexis est conditionné par les blessures de son enfance et subit ses propres hésitations, face aux femmes notamment, sa frustration et ses plus intimes fêlures (ou les faiblesses du « sexe fort » ?).
Le récit, corrosif mais toujours drôle et savoureux, suit le rythme effréné de cet homme, gouverné par les caprices d’un pénis despotique, et offre une tragi-comédie d’une ironie délicieuse – jusqu’au féroce pied de nez final -, mêlée à une réflexion plus profonde sur le genre.
Un roman pétillant, un brin provocateur mais toujours réjouissant.
CB
Venez emprunter Je suis un homme de Marie Nimier à la médiathèque de Mouans-Sartoux
[/vc_tour_slide] [vc_tour_slide slide_title= »Alice Zeniter, Sombre dimanche, Albin Michel, 2013″]
Alice Zeniter, Sombre dimanche, Albin Michel, 2013
« C’est une histoire de famille sur fond de Grande Histoire, celle de la Hongrie, qui passe du nazisme au communisme pour se fondre aujourd’hui dans la communauté européenne libérale. C’est l’histoire de cette famille qui résiste, se confond, supporte les différents courants politiques. Même si ces vies peuvent nous paraître difficiles, et sans joies, la lecture est captivante et les personnages attachants. Le sujet est intéressant parce qu’il reprend une histoire pas si lointaine dont nous n’avons pas idée de l’impact qu’elle a pu avoir sur les populations. Les grands faits historiques restent en fond de décor pour faire place, au premier plan, aux sentiments des membres de cette famille. C’est ce qui est touchant. C’est sans doute le style d’écriture qui rend ce roman attachant : style narratif, décor agressif des rails et de la gare d’où on ne peut pas partir pour n’importe où…… et douceur des sentiments. Les femmes sont souvent des plages de paix et de refuge. Etienne, le prof communiste français profite bien de la situation et participe, lui, au désastre de la vie d’Agi. Karoly, patron truculent du sex shop donne à Imre l’occasion de grandir. Enfin Kerstin, symbole de LA femme californienne, fantasme de ces jeunes hommes, représente l’occidentalité compréhensive et participative….. pour finalement retourner à ses origines. Triste fin pour ces trois rescapés qui se retrouvent dans une cabane en bois au bord d’un lac gelé ? « Ils promenaient en eux leur propre force d’inertie que les trains n’avaient jamais réussi à secouer. Imre s’en rendait compte à présent. Cela n’avait jamais été la maison. C’était eux, les immobiles. Aucun d’entre eux, jamais, n’avait mis le pied sur la marche d’un wagon pour partir. Ils vivaient comme des collines »
CH Venez emprunter Sombre dimanche d’Alice Zeniter à la médiathèque de Mouans-Sartoux
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